Lettre Intérieure - Octobre 2016

La vie est comme un bouton de rose.

Plus on y fait attention, plus elle s'ouvre.

N'aie pas peur de la contempler, de la regarder. De la voir en toi, de l’ausculter.

Elle sera bien là à chaque fois que tu la regardes. Elle coule en toi. Laisse-la couler, te purifier, te nettoyer, te souvenir de qui tu es.

 

Pose ton regard en toi-même: tu es la source même de la vie, de toute vie. 

Réclame tes droits, tes droits à la vie, tes droits à l'amour.

Contemple ton cœur, il est bien accroché, et prêt à braver les multitudes d'obstacles que la vie a mis sur ton chemin pour te rendre plus fort, plus assidu, plus déterminé à choisir qui tu es. 

Alors regarde devant toi toujours, et contemple l'âme de ton cœur.

Regarde-le s'ouvrir, palpiter, battre, s'émouvoir, se mouvoir.

Regarde-le souffrir, comme il a peine à refaire surface, mais regarde aussi combien il est grand de se donner aussi tant de droits, de droits à la vie, à conquérir le monde, de se réjouir de ce qui est plus grand encore, de s'exalter du nouveau et du renouveau. 

Trouve en toi l'élan d'accomplir de grandes choses, mais aussi des choses beaucoup plus infimes, imperceptibles. Cela n'a pas d'importance. C'est le battement de ton cœur qui te guide, qui te dicte là où tu dois aller, là où tu dois cheminer avec patience, avec persévérance.

Alors trouve la force en toi de t'écouter.

Fais la paix en toi, et retrouve tes origines, retrouve ce qui t'exalte, ce qui t'anime.

Et va sur le chemin de ta vie, léger, rassasié, fier de ce que tu as déjà accompli, car plus jamais tu n'auras à le refaire. 

D'autres horizons s'ouvrent à toi, il faut juste être prêt à les recevoir. 

Alors va, belle(beau) en ton cœur, va sur le chemin de ton destin.

Va au devant des vents, au devant des illusions, et croise les regards toujours incertains pour les remettre sur leur droit chemin.

N'attends pas, c'est là, maintenant. Ouvre la voie. C'est le signal. Tout est prêt déjà, il n'y a qu'à avancer un pas après l'autre, le regard loin devant. 

 

Fabienne

Lettre Intérieure - Octobre 2016

 

 

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